77 rue des Remparts, hôtel et musée, côté cloître ou côté jardin, c’est une bonne place pour lire. Selon le Répertoire du patrimoine culturel du Québec les bâtiments et le lieu forment un «ensemble rarissime» désigné comme le site patrimonial du Monastère-des-Augustines-de-l’Hôtel-Dieu-de-Québec :
Le site présente aussi un intérêt pour ses valeurs architecturale et paysagère. Le lieu illustre par ses bâtiments, ses structures et ses aménagements paysagers un type de monastère inspiré de la tradition européenne. Il l’évoque notamment par l’organisation caractéristique de ses bâtiments autour d’une cour intérieure autrefois carrée. En outre, le mur de pierre, le cimetière et le jardin contribuent à créer un enclos conventuel typique, dans lequel prennent place des bâtiments dont la fonction est propre à un ensemble monastique, comme l’aile du noviciat (formation) ou le choeur des religieuses (chant des offices). Érigé selon les recommandations des Constitutions des Augustines datant de 1666, cet ensemble rarissime constitue un symbole éloquent de la vie monastique au Québec.
De lieu de culte à un celui de quiétude, le site a fait l’objet d’une réhabilitation comme lieu de mémoire et centre de santé global avec un projet architectural notable inauguré en 2015. Le projet se distingue également par diverses initiatives soucieuses de développement durable.
Les archives des 12 monastères des augustines ont été regroupées en 2000 pour que ce trésor soit rendu accessible à la collectivité dans un « lieu de mémoire habité ». On voudrait que les périls que rencontrent les archives des Sulpiciens en ce moment puissent connaître un dénouement aussi heureux.
Je découvre incidemment quelques lointaines parentes qui ont appartenu à cette communauté de soignantes et d’apothicairesses : Maria Martel, Marie-Anne-Amélie Martel, Rose-Anna Martel, Régina Martel.
bibliomancienne 
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