Voici le texte complet de la lettre à laquelle fait référence Catherine Lalonde dans l’article du Devoir publié ce matin.
S’en souvient-il ? Le premier ministre a aussi affirmé que BAnQ était « un écrin exceptionnel du savoir, un lieu d’ancrage dans la population lectrice et même une deuxième maison pour la plupart. » En dépit de cette fierté qu’il partage avec l’ensemble des Québécois.e.s, il se déleste de cette responsabilité qui lui incombe de prendre soin de la maison. Le dernier budget provincial implique une réduction de la subvention de BAnQ de 855 600 $ entraînant l’élimination de 5,42 % des postes. Cette nouvelle coupe constitue la quatrième vague d’abolition de postes depuis 2009 représentant un manque à gagner de près de 15 millions $. Cette décision inconséquente survient alors que les services aux citoyens ont déjà été revus à la baisse : réduction des heures d’ouverture, de la programmation, élimination de postes, et se justifie d’autant moins que l’achalandage, les prêts de documents et l’utilisation des collections numériques sont en augmentation constante à BAnQ.
S’en souvient-il ? C’était le 19 octobre dernier, la Déclaration des bibliothèques québécoises a été déposée par son ministre de la culture, Luc Fortin, à l’Assemblée nationale. Cette déclaration fait valoir qu’ « en fournissant le lieu, les ressources et le personnel apte à les soutenir, la bibliothèque permet à tous les individus, tout au long de leur vie et peu importe leur âge, leur statut social et leur provenance, de se former et de combler leurs besoins de connaissances, d’information et de perfectionnement. La bibliothèque est au cœur de la vie des gens. […] Les bibliothèques affichent un retour sur investissement significatif, et ce, sur les plans économique, éducatif, social, culturel et professionnel. La bibliothèque contribue à former des individus plus aptes à contribuer à l’essor de leurs communautés. » Or, ce geste de soutien symbolique semble avoir été posé à la légère, voire hypocritement, tant il apparaît incohérent avec cette nouvelle mesure d’austérité qui aura un impact qui se fera sentir dans la plupart des services au public de BAnQ.
- La numérisation et la diffusion. BAnQ contribue énormément à l’enseignement, la recherche et l’apprentissage grâce à ses projets de numérisation des collections patrimoniales, ses collections de cartes historiques et ses archives qui sont utilisées dans les écoles primaires, secondaires, les cégeps et les universités. La numérisation de notre patrimoine concrétise une véritable accessibilité universelle pour toute personne où qu’elle soit au Québec, ou ailleurs, en soutenant notre rayonnement international. Même s’il reste une équipe en place, des projets, par exemple, qui ont permis de rendre Le Devoir disponible en ligne ne seraient plus possibles dans les conditions actuelles. Le Devoir a été numérisé par l’équipe de la numérisation qui a été amputée.
- L’inclusion sociale et l’éducation. De nombreux postes ont aussi été supprimés à la Direction de l’éducation et de la programmation qui est en charge des relations avec la communauté et le milieu scolaire ainsi que des camps d’été. Ce sont précisément des services qui caractérisent le rôle social des bibliothèques d’aujourd’hui et que l’on bride ici, en suggérant, non sans insouciance, que ces coupures seront absorbées.
- L’accueil, la qualité de service et les conditions de travail globales des employés. Outre l’impact immédiat sur la vie des employés qui perdent leur emploi ou voient augmenter leur précarité (les temps partiels et surnuméraires seront très impactés), une diminution directe de la qualité du service est à prévoir avec moins de remplacements des employés absents, un encadrement et des périodes de formation initiale et continue des employés réduits à la limite combinés à de nouvelles incertitudes quant à l’avenir. L’ambiance générale ainsi que la qualité de l’accueil et du service ne peuvent que s’en trouver détériorées en dépit des efforts de gestion avisée ainsi que du dévouement et du professionnalisme de tous les employés. Car, répétons-le encore une fois, on se trouve déjà, à BAnQ, en situation de personnel géré au plus juste après cette quatrième vague de coupures.
- Le soutien aux bibliothèques québécoises et l’innovation. Comme l’a souligné la Corporation des bibliothécaires, l’élimination de ces postes à BAnQ « fait craindre en sa capacité d’assurer un leadership provincial pour le développement et la mise en application des meilleures pratiques et standards en matière de traitement de l’information, de description, de préservation, de diffusion et de mise en valeur de la culture québécoise. » BAnQ est le vaisseau amiral, pour reprendre l’expression de Lise Bissonnette, de toutes les bibliothèques au Québec. Quand on l’affaiblit, on les affaiblit toutes. La surcharge qui sera requise du personnel ne laissera plus de place pour l’innovation.
Quand le ministre juge que sa décision inique est responsable, on ne peut que lui répondre dans les mêmes termes que les opposants aux coupures à la bibliothèque centrale de Toronto ont, en mai dernier, lancés à la tête des libéraux ontariens : « Only in a Liberal world is a cut of $885,600 not a cut … ”. Les convictions de ce gouvernement sont, considérant le peu de cas que l’on fait de cette « institution clé de notre mémoire collective », de bien mauvais augure pour le renouvellement de la politique culturelle qui est en cours. Mais pas seulement pour cela.
Les impacts de cette décision seront beaucoup plus dévastateurs que l’on veut bien nous le laisser croire, et comme le laisse entendre le discours fabriqué par les communications que l’on a entendu dès 2014, à savoir que l’on aura recours à davantage de commandites, à la philanthropie pour financer les activités et à l’augmentation des contrats de location des espaces disponibles, des tarifs du stationnement… Cette vision de la monétisation d’une institution publique est troublante. Demanderait-on à une école d’être plus rentable ?
Ce n’est pas de cette manière que l’on finance et soutient une bibliothèque publique et nationale.
Le désengagement de l’État et le recours bruyant à la privatisation depuis quelques années, et dont le Square Banque Nationale en est le plus récent et plus bel exemple, sèment des logos dans l’espace public et les signes inquiétants de l’emprise néolibérale sur l’avenir de BAnQ, comme sur celui de nos bibliothèques et de nos biens communs, à travers elle.
Le gouvernement actuel renoue aussi avec une stratégie utilisée maintes fois par le passé consistant à passer la facture aux municipalités, pour mieux se soustraire à ses obligations en matière de bibliothèques. C’était le 19 août dernier, le Maire de Montréal bonifiait de 3 millions l’entente pour le fonctionnement de la Grande Bibliothèque qui a atteint un montant 11,4 M$. Le PM s’en souvient-il ? Et le Maire de Montréal ? Est-ce que la Ville de Montréal compense et fait les frais du désengagement de Québec ? Quels seront les impacts pour la population montréalaise dès lors qu’une bonification des services locaux a été annoncée avec cette généreuse cotisation ?
Ce n’est pas de cette manière que l’on finance et soutient une bibliothèque publique et nationale.
Qu’on se rappelle les « déficiences systémiques du modèle québécois en matière de lecture publique » (pour reprendre les termes de François Séguin qui vient de publier un ouvrage intitulé D’obscurantisme et de lumières : La bibliothèque publique au Québec des origines au 21e siècle), avec des institutions qui n’en finissent plus de rattraper leur retard par rapport à des équipements et des services dont bénéficient les citoyen.ne.s des autres sociétés développées comparables (en Ontario, en Colombie-Britannique, aux États-Unis, en Europe), et le gouvernement devrait, plus que jamais, assumer un « rôle de maître d’œuvre » en matière de bibliothèque nationale et publique.
Au premier ministre, qui a eu, selon ses propres dires, « la chance de grandir dans une famille qui valorisait la culture, la curiosité et la lecture » , nous demandons l’annulation des coupes de postes et de budgets à BAnQ ! Le gouvernement ontarien est revenu sur sa décision de couper la subvention à la bibliothèque publique de Toronto dès le lendemain de son annonce. Vous aussi le pouvez. BAnQ a trop souffert de coupures budgétaires et de négligences politiques au cours des dernières années, elle mérite un répit et un ré-investissement. La fréquentation de la Grande Bibliothèque, le prêt de documents, la consultation et l’utilisation des ressources numériques—plus d’un million de prêts de livres numériques l’année passée— ne cessent d’augmenter. Nous exigeons qu’une partie de ce surplus budgétaire de 2 milliards de dollars soit investi dans cette « institution clé de notre mémoire collective » qui joue un rôle essentiel dans la société québécoise.
#JeSoutiensBAnQ
Les 260 signataires
- Jacques Ammann, bibliothécaire
- Marie-Chantal Anctil, coordonnatrice
- Jonathan Appleby, technicien en documentation
- Élyse Arbic, Directrice-Fondatrice et écrivaine des Éditions Histoires de vie
- Émilie Arel, étudiante en techniques de la documentation, Cégep de Trois-Rivières et bachelière en arts
- Mathieu Arsenault, auteur
- Mario Asselin, technicien en documentation
- Rahma Atik, agente de secrétariat
- Danielle Attal, agente de bureau à la numérisation
- Caroline Aubé, technicienne en documentation
- Valérie Auclair, M.S.I. 2009, fondatrice des Mots clairs
- Jessica Audet, archiviste
- Martine Audet, aide-bibliothécaire et poète
- Claude Ayerdi-Martin, conseillère en ressources documentaires
- Élise Anne Basque, bibliothécaire en sciences et génie
- Josée Beaudet, technicienne en documentation
- Eric Beaudin, agent de bureau
- Maxime Beaulieu, bibliothécaire professionnel, chargé de cours à l’École des sciences de l’information, Université McGill
- Simon Beaulieu-Boisvert, conseiller en relations du travail
- Emilie Beaulieu Carpentier, technicienne en documentation
- Sophia Bédard, coordonnatrice Bibliothèque et Culture, Ville d’Acton Vale
- Ariane Bélanger, technicienne en muséologie et détentrice d’un certificat en archivistique
- Judith Bélanger, commis de bibliothèque
- Catherine Bernier, bibliothécaire en littératures de langue française, littérature comparée et études cinématographiques, Université de Montréal
- Gaëlle Bergougnoux, bibliothécaire
- Edwin Bermudez, étudiant en archivistique
- David Bernans, traducteur
- Marie-Michèle Bernier, bibliothécaire
- Serge Bertin, technicien en documentation retraité de la Bibliothèque nationale du Québec et ancien président de l’APTDQ ((Association professionnelle des techniciennes et techniciens en documentation du Québec)
- Chantal Bessette, technicienne en documentation
- Nancy Bilodeau, agente de bureau
- Robert G. Bilodeau, bibliothécaire
- Dominique Boily, spécialiste en moyens et techniques d’enseignement, Cégep de Terrebonne
- Anne-Marie Boisvert, bibliothécaire
- Annie Boivin, technicienne en documentation
- Mario Bolduc, médiathécaire, Société Radio-Canada
- Hugo Bonin, agent de bureau
- Chloé Bonnamy, bibliothécaire-stagiaire
- Maryse Bouchard, chef de division, culture et bibliothèques
- Simon Bouchard, médiathécaire
- Julie Boulanger, professeure de littérature
- Joëlle B. Boyer, préposée à l’accueil et technicienne en documentation, Bibliothèque de Beauharnois
- Sylvie-Josée Breault, bibliothécaire professionnelle
- Chantal Brodeur, chef de division Bibliothèques, Ville de Repentigny
- Hélène Brousseau, bibliothécaire responsable des systèmes et de la collection numérique, Artexte
- Guillaume Brunet, technicien principal Audiovisuel
- Justin Bur, chercheur en histoire urbaine
- K. Jane Burpee, coordonnatrice, conservation des données et communications savantes, Université McGill
- Marie-Sybille Buttner, étudiante en techniques de la documentation, Collège Lionel Groulx
- Geneviève Cadieux, bibliothécaire professionnelle
- Mylène Campbell, technicienne en documentation
- Marie-Pier Cantin, médiathécaire, Médiathèque et archives, Radio-Canada
- Nicolas Cantin, technicien en muséologie
- Daniel Canty, écrivain et artiste
- Alexandra Cardin, technicienne en traitement d’archives, American Heritage Center, Université du Wyoming
- Sophie Caron, médiathécaire
- Simon Carrière, commis de bibliothèque
- Lynn Chadwick. préposée à l’animation, bibliothèque Gaby-Farmer-Denis
- Ariane Chalifoux, bibliothécaire
- Ginette Chandonnet, bibliothécaire
- Vincent Chapdelaine, bibliothécaire et entrepreneur en innovation sociale
- Olivier Charbonneau, bibliothécaire, Université Concordia
- François Charbonnier, chargé de projet, bibliothécaire professionnel
- Julie Charron, technicienne en documentation
- Emmanuel Château-Dutier, professeur adjoint en muséologie numérique, Université de Montréal
- Lëa-Kim Châteauneuf, bibliothécaire professionnelle
- Anne-Laure Chiappini, technicienne en documentation
- Izidor Cirnatiu, bibliothécaire
- Michel Claveau, bibliothécaire retraité
- Marilyne Coté, bibliothécaire professionnelle
- Simon Côté-Lapointe, candidat au doctorat en sciences de l’information, Université de Montréal
- Lyne Croussette, coordonnatrice culturelle, Service des loisirs et Responsable – Bibliothèque de la Ville de Delson
- Natalia Andrea D’Agnese étudiante, certificat en archivistique, EBSI
- Normand Daigneault, agent de bureau
- Dany David, secrétaire de direction
- Josiane Descôteaux, médiathécaire
- Benoit Desgreniers, bibliothécaire
- Luc Desjardins, médiathécaire au Service des archives de la Société Radio-Canada
- Dominique Désorcy, opératrice à la numérisation
- Patrick Desrosiers, bibliothécaire professionnel
- Karine Dubé, archiviste, Archidata
- Christine Durant, bibliothécaire professionnelle
- Lyne Da Sylva, professeure, EBSI, Université de Montréal
- Gilles Douaire, programmeur online (Ubisoft)
- Patrick Dubé, directeur, Maison de l’innovation sociale
- Mathieu Dubreuil, conseiller pédagogique en science et technologie
- Josée Dugas, technicienne en documentation
- Isabelle Durocher, technicienne en documentation
- Mariouche Famelart, bibliothécaire, bibliothèque Jean-Corbeil
- Pascale Félizat-Chartier, bibliothécaire professionnelle
- Marie-Claude Felton, Ph.D., Research Associate and Project Manager – Early Modern Conversions, McGill University
- Monique Filiatrault, bibliothécaire
- Mireille Filion, préposée au prêt, bibliothèque Gaby-Farmer-Denis
- Marie-Josée Ferron, médiathécaire
- Eugénie Fortin, bibliothécaire professionnelle
- Patrice Foucault, commis aux Archives à Radio-Canada
- Anne-Marie Fournier, coordonnatrice de la Bibliothèque Municipale de Rigaud
- Pascale Fournier, technicienne en documentation
- Francesca Frati, bibliothécaire en sciences infirmières, Université McGill
- Caroline Gadoury, bibliothécaire professionnelle
- Carole Gagné, bibliothécaire
- Marc Gagnon, technicien en documentation, bibliothèque François-Hertel, Cégep de La Pocatière
- Marjorie Gauchier, bibliothécaire de droit, Université de Montréal
- Mathieu Gauthier-Pilote, informaticien
- Philippe Gauthier, D. Sociologie, professeur, Directeur, groupe design ∩ société, Université de Montréal
- Claude Gauvreau, agent d’information à l’UQAM
- Jean-Sébastien Gemme-Guimond, technicien en documentation
- Anne-Marie Gérin, technicienne en documentation
- Catherine Girard Ratté, bibliothécaire
- Miguel Gosselin Dionne, Bibliothécaire professionnel
- Pierre Graveline, directeur général, Fondation Lionel-Groulx
- Suzanne Grégoire, technicienne en documentation
- Marjorie Grenier-Massicotte, rédactrice aux archives numérisées
- Michael Groenendyk, bibliothécaire en entrepreneuriat, Université McGill
- Myrian Grondin, bibliothécaire de référence, Université de Montréal
- Édith Guérin, agente de bureau
- Louise Guillemette-Labory, bibliothécaire professionnelle, directrice des Bibliothèques de Montréal et membre du CA de BAnQ de 2002 à 2015
- Marilou Guillet, agente de secrétariat
- Younes Haloui, agent de bureau
- France Hamel, technicienne en documentation
- Jean Claude Hardy, analyste en procédés administratifs
- Louise Hautcoeur, technicienne en documentation
- Nicolas Hébert, bibliothécaire
- Sylvie Hébert, technicienne en documentation
- Andrea Higuera, technicienne en architecture
- Katia Huber, bibliothécaire
- Jessica Huneault, propriétaire de la firme Huneault design + collaboration
- Nathalie Jacob, biblothėcaire
- Luc Jodoin, bibliothécaire professionnel
- Vana Ké, bibliothécaire professionnelle
- Sophie Kurler, bibliothécaire professionnelle
- Louis L’Heureux, médiathécaire, Médiathèque et Archive, Radio-Canada
- Lucie Laberge, technicienne principale en muséologie
- Éric Labonté, bibliothécaire professionnel
- Marie Hélène Labory, bibliothécaire
- Isabelle Lafontaine, technicienne en informatique
- Marie-Hélène Lamarre, technicienne en documentation
- Karine Lamontagne, bibliothécaire, responsable de la bibliothèque de l’ENAP Montréal
- Valérie Lampron, bibliothécaire
- Audrey Laplante, professeure, EBSI, Université de Montréal
- Jean-Michel Lapointe, bibliothécaire universitaire, UQÀM
- Vincent Larivière, professeur, EBSI, Université de Montréal
- John Latour, bibliothécaire
- Amélie Lavoie, technicienne en documentation
- Michel Lefebvre, bibliothécaire
- Michèle Lefebvre, bibliothécaire
- Benjamin Legault, technicien en documentation
- Ariane Legault-Venne, bibliothécaire professionnelle
- Annick Lemay, chef de division – bibliothèque, ville de Vaudreuil-Dorion
- Nathalie Lemay, archiviste, analyste en gestion de documents, Services français de Radio-Canada
- Marie-France Lépine, bibliothécaire professionnelle
- Eric Leroux, professeur agrégé, EBSI, Université de Montréal
- Guy Lesieur, agent de bureau
- Michaela Leuprecht, citoyenne engagée en littératie et rat de bibliothèque
- Cécile Lointier, chef de section, bibliothèque Père-Ambroise
- Marie-Claire Loiselle, technicienne en documentation
- Kamal Lounaci, bibliothécaire spécialiste en métadonnées
- Joachim Luppens, bibliothécaire
- Andrée Malenfant, agente de bureau
- Katia Marcil, médiathécaire
- Magdeleine Marcotte, préposée au prêt, bibliothèque Gaby-Farmer-Denis
- Rémy Marcotte, bibliothécaire professionnel
- Odette Marois, responsable de la bibliothèque Gaby-Farmer-Denis
- Jean-Pierre Marquis, professeur, département de philosophie, Université de Montréal
- Marie D. Martel, professeure, EBSI, Université de Montréal
- Nathalie Martin, bibliothécaire
- Sabine Mas, professeure agrégée, EBSI, Université de Montréal
- Sara Mathieu, technicienne en documentation
- Simon Mayer, bibliothécaire
- Caroline Ménard, bibliotechnicienne
- Louise-Marie Ménard, technicienne en archivistique
- Marie-Ève Ménard, bibliothécaire universitaire en histoire et histoire de l’art
- Diane Mercier, Ph. D., docteure en sciences de l’information
- Florence Mercille-Perrault, commis
- Pascale Messier, bibliothécaire
- Alexandre Méthé, bibliothécaire professionnel
- Patricia Miles, bibliothécaire, promotion 1999, Hydro-Québec
- Auréane Mimeault-Gauvin, technicienne en documentation
- Dave Mitchell, bibliothécaire
- Richard Morin, bibliothécaire
- Isabelle Morrissette, bibliothécaire professionnelle
- Michael David Miller, bibliothécaire en littérature française, sciences économiques & études LGBTQ+, Université McGill
- Danielle Noiseux, bibliothécaire-coordonnatrice, Université de Montréal
- Sophie Normandin, archiviste
- Dalya Ok, agente de bureau
- Luis Olazo Baldwin, bibliothécaire professionnel
- Jean Nicholas Otis, bibliothécaire professionnel, Archéotec Inc.
- Yves Otis, consultant
- Guillaume Ouellet, bibliothécaire professionnel
- Martin Ouellet, agent de bureau
- Reina Ouimet, agente de secrétariat
- Souad Ourahma, Bibliothécaire M.S.I
- Marie-Hélène Parent, bibliothécaire professionnelle
- Véronique Parenteau, bibliothécaire professionnelle
- Andréa Pelletier, bibliothécaire
- Pierre Perrault, agent de bureau, commis et photographe
- Marianne Phénix, médiathécaire
- Christine Picard, libraire, Librairie Buroplus Lanaudière de Joliette
- Mylène Pinard, bibliothécaire professionnelle, Université McGill
- Josée Plamondon, bibliothécaire et consultante en exploitation de contenu numérique
- Marc Plana, technicien principal en audiovisuel
- Joanne Poirier, agente de secrétariat
- Marjolaine Poirier, étudiante au doctorat en histoire de l’art, UQAM
- Irina Pop, bibliothécaire professionnelle
- Marie-Pierre Poulin, bibliothécaire, Goethe-Institut Montréal
- Sébastien Proulx, professeur, The Ohio State University
- Marie-Claude Ratté, bibliothécaire
- Catherine Ratelle-Montemiglio, bibliothécaire professionnelle
- Jessica Régimbald, restauratrice
- Tourmaline Ren, bibliothécaire
- Marie-Claude Rioux, Restauratrice
- Stéphane Rioux, médiathécaire Radio-Canada
- Valérie Rioux, bibliothécaire professionnelle
- François Rivard, technicien principal en informatique
- Marc-André Robert, professeur, Département des techniques de la documentation, Collège de Maisonneuve
- Mylène Robichaud, agente de secrétariat
- Alexis Robin-Brisebois, bibliothécaire
- Benoit Rochon, président, Wikimédia Canada
- Lysanne Roux, bibliothécaire
- Judith Roy, médiathécaire
- Sylvie Roy, bibliothécaire professionnelle
- Roxanne Ruel, agente de bureau, traitement matériel
- Stéphane Ruest, technicien en documentation
- Andrée Sabourin, bibliothécaire
- Maxime St-Jacques Couture, coordonnateur Fab Lab, Bibliothèque de Brossard
- Catherine St-Pierre, agente de bureau
- Anaïs Salamon, chef de la bibliothèque d’études islamiques, Université McGill
- Alexandra Satre, scientifique des données
- Fannie Sauvé, bibliothécaire professionnelle
- Réjean Savard, professeur honoraire, EBSI, Université de Montréal
- Dominique Scarfone, professeur honoraire, Université de Montréal
- Valérie Schiltz, journaliste et étudiante à l’EBSI, Université de Montréal
- Jean-Sébastien Sauvé, étudiant et bibliothécaire, EBSI et ÉTS
- Marjolaine Séguin, bibliothécaire scolaire
- Julie Sélesse-Desjardins, bibliothécaire
- Céline Simonet, bibliothécaire professionnelle
- Michael E. Sinatra, professeur littératures et langues du monde, Université de Montréal
- Yan Smith, technicien en documentation
- Omar Soto-Rodriguez, bibliothécaire, directeur de bibliothèque
- Julie-Pier St-Georges, bibliotechnicienne
- Sophie Talbot, M. Arch
- Catherine Talon-Bergeron, technicienne en documentation
- Yves Tanguay, directeur général, Médiathèque Maskoutaine
- Josée Tardif, réviseure, rédactrice et traductrice
- Mathieu Thomas, bibliothécaire
- Hélène Tremblay, bibliothécaire
- Martine Tremblay, technicienne en documentation, Collections patrimoniales
- Mélanie Tremblay, technicienne principale en informatique
- Nathalie Tremblay, architecte
- Roxane Tremblay, bibliothécaire professionnelle
- Sophie Trolliet-Martial, bibliothécaire de liaison, Université McGill
- Mihai Turculet, agent de bureau
- Simon van Bellen, agent de recherche et chargé de cours, GEOTOP-Université du Québec à Montréal
- Frantz Voltaire, directeur du Centre International de documentation et d’Information haitienne,caribéenne et afrocanadienne (CIDIHCA)
- Gisel Villalobos, bibliothécaire, M.A., M.S.I.
- Lionel Villalonga, président, LVI Information inc.
- Natalie Waters, bibliothécaire en chef, Bibliothèque Schulich des Sciences physiques, des Sciences de la Vie, et de Génie, Université McGill
- Bob W. White, Ph.D, professeur, département d’anthropologie, Université de Montréal
- Andréa Winiarz, M.S.I. bibliotechnicienne
- Daniela Ziegler, bibliothécaire
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