En sortant de la bibliothèque Mordecai-Richler après l’atelier de création de epub, je me suis arrêtée près d’une table qui invitait les membres à écrire une lettre pour une personne emprisonnée. C’était le rendez-vous le plus poignant que l’on puisse imaginer au moment de clore la Semaine de la liberté d’expression. On m’a dit que cette table d’écriture était l’initiative de deux de mes anciens étudiants. Wow, bravo Jeffrey et Nolwenn, je suis soufflée par ce projet qui convie la défense de la liberté d’expression, l’écriture et l’engagement civique, un enlignement parfait.
Parmi les prisonniers et prisonnières dont la tragique situation était portée à notre attention, j’ai choisi d’écrire à Nouf Abdulaziz Al Jerawi, blogueuse et militante pour les droits des femmes en Arabie Saoudite, qui a été arrêtée et emprisonnée en 2018. Le blogue de cette journaliste citoyenne a depuis disparu et il semble que l’on soit sans nouvelle d’elle. Au fil des mots, Nouf est devenue mon amie, ma soeur, puisse ma lettre trouver, entre les geôliers, les barreaux et surtout l’injustice, son chemin jusqu’à elle.
D’après les informations du personnel de la bibliothèque, il est possible de participer à cette initiative jusqu’à demain.
Votre commentaire