Le bout du monde, le bout en bateau et la bibliothèque qui va partout

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PARC DES HAUTES-TERRES DU CAP BRETON, NOUVELLE-ÉCOSSE (Canada), 15-17 juillet 2013.

Le bout du monde. On nous avait dit que c’était le bout du monde. Et bien c’est vrai, et c’est même le bout du ciel : Le Parc national des Hautes-Terres du Cap Breton est le paradis du randonneurs. Le Skyline est la vedette des sentiers avec cette célèbre vue qui fait la signature du parc dans tous les beaux livres d’images sur le Canada. Comme on prévient qu’une marcheuse a été dévorée par un coyote en 2010 sur ce sentier, cela met toutefois une sorte de suspense très terre à terre dans l’aventure. Mais, on sera contenté de l’orignal et de la sarracénie pourpre, ce vert carnivore.

Le Cap Breton, ceinturé par la Cabot Trail, du nom de son découvreur européen, qui comprend 300 km de route pittoresque, des forêts sauvages, et rien d’autre, est aussi un bon candidat pour se présenter comme le paradis du lecteur. On retrouve d’ailleurs une librairie à Chéticamp, l’un des sites de camping dans le Parc.

The Library goes with you anywhere. Il existe un zine de bibliothèque appelé the U*N*A*B*A*S*H*E*D* Librarian. Dans ce magazine professionnel singulier, véritable condensé d’ingénuité, on trouve un registre varié de « practical hints, reports from the field, and do-it-yourself projects ».  Le numéro publié en 2012 (162) propose une thématique The Library goes with you anywhere qui est abordée à travers une typologie de services adaptés à la mobilité des lecteurs dans le contexte des vacances :

  • Le prêt d’été à la bibliothèque. Il s’agit d’un prêt prolongé pour les différents documents.
  • Les livres numériques à télécharger ou les applications. Pour les contenus libres et/ou gratuits, les nouveautés, les guides touristiques ou autres quand le poids devient un enjeu.
  • Le «Read, Ride, Return». Des microbibliothèques disposées sur le parcours ou dans les lieux de transit (gares, ports, aéroports) offrant gratuitement des livres qui reviennent ou qui passent au suivant.
  • Les sacs à dos de l’heure du conte («Backpack Storytimes»). Du prêt-à-lire sous la forme de sélections destinées aux jeunes enfants réalisées par des bibliothécaires et conçues pour favoriser le développement de la littératie.
  • Les livres audios. Fiction ou pas, pour se divertir ou apprendre une autre langue en route.
  • Les sacs de plages à lire. Dans l’esprit du service «Read, Ride, Return», ce sont des sacs contenant des livres de poche qui sont offerts gratuitement aux visiteurs dans des kiosques à la plage. On donne l’exemple de la ville de Huntington Beach.

Le bout en bateau. Sans réaliser tout à fait que nous étions en train de participer au nouveau paradigme de l’usager mobile, nous avons profité de plusieurs de ces services au cours de nos vacances, comme le prêt d’été prolongé et les livres numériques – mais l’enjeu de l’alimentation (électricité, wifi) n’est pas à négliger au fond des bois du Canada. Dans l’esprit du «Read, Ride, Return», nous avons rencontré une microbibliothèque mise à la disposition des passagers qui embarquaient sur le traversier naviguant entre Caribou et Wood Islands à l’Île du Prince-Édouard. Une initiative de la bibliothèque du réseau régional de Pictou-Antigonish.

4 réponses à « Le bout du monde, le bout en bateau et la bibliothèque qui va partout »

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  2. […] Les usagers en vacances : mais oui, la bibliothèque peut venir avec eux ! […]

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