Bookcamp Montréal revient à l’automne 2013.
Une journée complète pour se rencontrer, échanger à propos des enjeux qui passionnent le monde de l’édition et de la création/littérature numérique.
Reprenant la formule de l’anticonférence, Bookcamp s’annonce avec l’intitulé À livres ouverts.
L’intention est d’ouvrir la conversation et les possibles au sujet de la relation entre les livres et les biens communs. Pas de conférence, mais des questions, des idées, des expériences, des scénarios, des projets, des appels à tous ou à quelques uns pour co-créer des nouvelles hypothèses, des nouveaux dispositifs. Pour aller plus loin.
OÙ EST-CE QU’ON S’EN VA ?
Mais pour aller où ? Là où les participant(e)s voudront nous amener, en supposant que la réflexion collective, le partage des idées et des ressources nous permettront, mieux que si nous sommes isolés, d’identifier les défis, les dynamiques, les actions pour favoriser le développement d’un écosystème durable pour le livre au Québec.
On veut faire un bookcamp pour mieux repérer le territoire du livre et ses capacités, se comprendre, apprendre à agir ensemble.
QUAND EST-CE QU’ON ARRIVE ?
Bienvenu à tous et à toutes au Bookcamp vendredi 8 novembre 2013 Aux Écuries!*
QU’EST-CE QUE BOOKCAMP MONTRÉAL ?
BookCamp Montréal est une anticonférence sur le livre avec des ateliers de discussion et de création, mais qui sont essentiellement participatifs quelque soit la formule. Depuis 2010, la démarche réunit à Montréal des personnes d’horizons divers — éditeurs, auteurs, libraires, bibliothécaires, programmeurs, graphistes, des professionnels du monde de l’éducation, de l’information, de l’innovation, etc.
Les organisateurs/trices sont un collectif de personnes qui représentent ce milieu, certains anciens des éditions antérieures et des membres de l’UpopSI.**
ENCORE UN AUTRE LABORATOIRE ? OUI, LE LABORATOIRE PUBLIC DU LIVRE
L’édition devient un écosystème plus complexe et plus interdépendant des autres domaines de l’activité humaine (culture, divertissement, éducation, travail).
Par ailleurs, l’approche par les biens communs nous invite à repenser le partage, la circulation, la promotion, la valorisation, la préservation des ressources, notamment des ressources immatérielles comme l’information, les créations littéraires ou autres, les données, les logiciels, les idées, etc. Dans le contexte du numérique qui permet la reproduction sans limite, sans perte d’information, à peu de frais, d’exemplaires identiques, une réflexion émerge qui porte sur des modèles économiques et des logiques de création et de partage alternatifs pour les biens communs informationnels en général, et pour les oeuvres en particulier.
Les Biens Communs sont donc à la fois une approche alternative de la gestion de biens et de services, qui bouscule le modèle économique dominant basé sur la propriété, et un imaginaire politique renouvelé. (SavoirCom1)
Ce sont des enjeux sur lesquels nous voudrions nous pencher et contribuer lors du Bookcamp avec la thématique À livres ouverts, le 8 novembre prochain. Les sous-thématiques de cette exploration de la relation entre les livres et les biens communs portent sur le domaine public, l’auto-édition-fabrication, les livres en tant que données ouvertes, les ressources libres, le livre à quel prix?, la découverte des oeuvres dans un monde de réseaux, la création littéraire entre le droit d’auteur et les licences, les bibliothèques ou les librairies en tant que média, etc.
Or, en raison de la diversité et de la complexité des questions qui se rapportent à ces thèmes, un parcours a été prévu avec des étapes sous la forme de rencontres préparatoires avant le 8 novembre.
Par conséquent, en vue de préparer le Bookcamp, les organisateurs/trices vont tenir une série d’ateliers dans l’esprit des cercles d’apprentissage ou des Streets Café qui se dérouleront tantôt dans un lieu physique, tantôt en ligne : ce sera le Laboratoire public du livre.
Le premier de ces échanges du Laboratoire public du livre se tiendra mardi le 6 août à La Quincaillerie à 18 h 30 avec pour thème : Le domaine public Qc.
Sans prétention, l’objectif est de se faire une tête, et peut-être même des pieds et des mains (si on pense à des actions), au sujet du domaine public Qc.
Voici les suggestions de questions :
- Quelle est la situation du domaine public au Québec ?
- Comment se crée le domaine public ?
- Qui en a la responsabilité ? Qui le gère ?
- Qui en a l’usage ?
- Comment le remixer ?
- Comment le découvrir, le valoriser ? Comment le cartographier ?
- Comment le préserver ?
- Où, quand, comment, avec qui faire du design social pour le domaine public ?
- Quelles sont les initiatives existant ailleurs ?
- Y a-t-il une problématique du domaine public ? Y a-t-il des enjeux sociaux, environnementaux, patrimoniaux ?
- Y a-t-il un accès équitable au domaine public ?
Si vous avez d’autres questions, n’hésitez pas à les ajouter en commentaire, ou même mieux venez animer un échange.
Ce billet a été rédigé avec la collaboration de Josée Plamondon
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