Dans le milieu, tout le monde connaît Stephen Abram. Canadien d’origine, conférencier de renom, mover and shaker, visionnaire, avocat au long cours de la cause des bibliothèques…et que voilà dans la cour de Gale, un éditeur (publisher) de matériel éducatif qui veut le bien des bibliothèques (probablement jusqu’à leur dernière cenne…).
Stephen Abram vient de partager une présentation-fleuve, tellement pleine d’optimisme souriant qu’on se demande à la fin ce qui pouvait bien nous préoccuper hier encore dans ces crises qu’on épelait à la chaîne : celle du livre, du document, du contenu, de l’utilisateur dans nos sociothèques, etc. J’ai sélectionné quelques moments de cet énoncé de stratégie intitulé : The Acquirer’s Mind. What strategies, public librarians are emphasing. Au moment où l’on doit rechausser les patins en ce début de 2012, on a probablement besoin d’un flacon, comme dirait Daniel Bourrion, de ce Motivex.
A. Souriez à vos bibliothécaires, ils vous le rendront (Don’t piss them off).
Vous savez ce que c’est après les partys de Noël, on ne sait plus qui l’on est, sinon d’être rongé par le doute, à force d’avoir peiné à expliquer cette profession à nos oncles et à nos tantes à l’aide de métaphores audacieuses et de « Fais-moi un dessin ».
Note : j’ai barré les parties délirantes.
Ok, sure. We’ve all got our little preconceived notions about who librarians are and what they do. Many people think of librarians as diminutive civil servants, scuttling about “Ssshing” people and stamping things. Well, think again buster. Librarians have degrees.They go to graduate school for Information Science and become masters of data systems and human/computer interaction. Librarians can catalog anything from an onion to a dog’sear. They could catalog you. Librarians wieldunfathomable power. With a flip of the wrist they can hide your dissertation behind piles of old Field and Stream magazines. They can find data for your term paper that you never knew existed.
They may even point you toward new and appropriate subject headings. People become librarians because they know too much. Their knowledge extends beyond mere categories.They cannot be confined to disciplines.Librarians are all-knowing and all-seeing.They bring order to chaos. They bring wisdom and culture to the masses.They preserve every aspect of human knowledge. Librarians rule. And they will kick the crap out of anyone who says otherwise.
B. Croyez-le ou non, mais le chaos actuel est un véritable cadeau pour les bibliothèques, en 7 points :
1. The book isn’t dead or dying. It is evolving.
2. Our users/customers are improving.
3. Technology is going social and can support social acts. Talent, Insight, and Community have social value.
4. The PC isn’t dead, but, again, it’s evolving and more mobile and more intensely personal.
5. We know more about our customers than ever before.
6. Our business is deceivingly complex.
7. Opportunities always exist more in times of great change!
C. Couper dans les bibliothèques en temps de récession, c’est comme couper dans les hôpitaux pendant la peste.
Si vous n’êtes plus certain du rôle des bibliothèques, maintenant qu’on vous a offert un Kindle, et bien, rassurez-vous ça n’a pas beaucoup changé depuis l’an passé. Et, si on propose autour de vous, en ces temps difficiles, de couper des heures ici et là, du personnel, des services pertinents, et bien voici une liste de prêt-à-défendre pour aider la réflexion des décideurs (viralement autant que possible). Simplement, mais de façon vitale, les bibliothèques sont là :
• Pour la communauté
• Pour l’apprentissage
• Pour la découverte
• Pour le progrès, l’habilitation sociale, le support
• Pour des réponses de qualité, sans biais
• Pour la recherche (appliquée et théorique)
• Pour la protection et la sauvegarde de la culture et du savoir
• Pour l’impact économique.
Bonne année!
La présentation dans sa totalité :
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