Un bouillon pour l’âme des veilleurs

J’ai assisté à une formation de la SLA (Special Libraries Association) le 6 mai dernier sur la thématique suivante : Médias sociaux, veille et technologies – théorie et pratique.

L’un des conférenciers, Olivier Robert de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), a offert une présentation d’une très grande qualité qui m’a permis de découvrir ou de redécouvrir des pistes pour la mise en place d’une stratégie de veille (Libworm, dapper, Mendeley, Widgetbox, RSS Search Engine, etc.).

Au cours de sa prestation, il s’est adressé à l’auditoire pour demander si quelqu’un connaissait le Bouillon des bibliobsédés. J’ai levé la main. On était deux, trois avec le conférencier, dans une salle de plus d’une centaine de professionnels de l’information enrôlés pour faire de la veille stratégique. Olivier Robert a souligné l’intérêt exceptionnel de ce projet de veille collaborative développé en France et a bien recommandé d’ajouter cette ressource dans la boîte à outils techno pour pros de l’info. J’ai été stupéfaite de constater que le Bouillon était si peu connu parmi ces veilleurs aguerris.

Depuis l’automne dernier, j’ai l’insigne honneur de faire partie de l’équipe d’une vingtaine de veilleurs et de veilleuses qui composent le Bouillon. Nous sommes deux collaborateurs québécois (je salue Pierre Chicoine qui tient le fort de l’Amérique avec moi). Il est grand temps que je fasse mon job en faisant la promotion de cette recette magique, un soupçon techno, mise au point par Silvère Mercier à qui je cède la parole :

Le Bouillon des Bibliobsédés a pour objectif de contribuer à l’information et la formation de tous ceux qui s’intéressent aux métiers de l’information documentation, souhaitent en suivre les évolutions et mieux comprendre les mutations engendrées par le numérique.

Le Bouillon est accessible via différentes plate-formes :

On peut également opter pour le Nectar de Bouillon qui rassemblent les articles les plus partagés par les veilleurs et veilleuses :

Olivier Robert a pris le temps de souligner l’ingénieuse contribution d’Étienne Cavalié (Lully) au Bouillon et d’expliquer la mécanique des tuyaux qui font circuler les flux et que ce dernier a gracieusement partagé sur son blogue Bibliothèques [Reloaded en vue d’encourager de nouvelles initiatives. Dans un autre article incontournable publié par l’ingénieur en question, il est possible d’en apprendre davantage sur cette machine à propulser le temps présent (aussi bien que les prédictions/prévisions du temps qu’il fera) dans la blogosphère.

Veilleurs et veilleuses, de jour comme de nuit, selon votre horaire ou votre décalage, veilleurs de semaine ou du dimanche, stratégiques ou improvisés, vous n’êtes plus seuls, ils/elles font le sourcing, la collecte initiale, le tout premier tri, pour vous : suivez le Bouillon qui est un réconfort pour l’âme dans le tourbillon de l’information, une soupe dense et inspirante, pour mieux affronter la déferlante du Web.

Une réponse à « Un bouillon pour l’âme des veilleurs »

  1. 2-3 personnes dans une salle d’une centaine ? Je suis à peu près certain que tu obtiendrais le même pourcentage en France. Allez, ce serait tout de même très amusant de faire un sondage à chaud au JABES2011 la semaine prochaine sur Montpellier en France, LA « grand messe » de la bibliothéconomie pure; bon depuis peu les actifs du bouillons doivent essaimer et introduire un biais, mais vu la proportion de « décideurs » présents, et l’absence de nombreux bilbiogeeek qui avaient fait le déplacement l’année dernière et sans doute désabusés aujourd’hui (ou tout simplement occupé à autre chose, ou fatigués de revoir des présentations d’outils, projets,…présentés durant l’année et suivi en ligne via le bouillon ou leur veille perso), je pense que les personnes au courant se sentiraient bien seules.
    Là, bien entendu, de la part d’individus venus pour parler veille (« pratique » qui plus est !), ça paraît un peu affolant, mais ça peut se comprendre. La veille peut en effet s’appréhender de 2 manières principalement : soit l’on a suivi un cursus il y a quelques années et on navigue dans la stratégie, l’IE, les plateformes de veille coûteuses et autres outils de text-mining et de résumé automatique pour grands comptes, soit l’on vient d’une autre confrérie, d’un autre métier (bibliothèques, du moins en France, documentation d’entreprise à l’ancienne, informatique) et, Si et Seulement Si l’on est un tant soit peu honnête et/ou curieux, on monte sa petite veille perso. Dans le premier cas, il est tout à fait possible de snober – consciemment ou pas – le bouillon, ou de « passer à côté » car l’on est très très occupé (soyons politiquement correct), et les bricolages magiques de Lully, l’aspect humain du collaboratif en direct,…. Dans le second, on finit rapidement – « naturellement » – par tomber sur le Bouillon, on cherche un peu à savoir comment tout cela fonctionne, et l’on répond positivement à la question « Connaissez vous le bouillon ? »même si l’on ne le lit pas quotidiennement.
    Si et Seulement Si.

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