J’ai rédigé il y a quelques semaines un billet sur un nouveau réseau social développé dans les universités nord-américaines qui facilite les rencontres et agrémente les heures passées en bibliothèque. Or, on vient de m’envoyer un courriel : « Je me permet de vous écrire vu que vous avez déjà fait un article sur likealittle.com. Nous avons trouvé le concept tellement intéressant que nous avons décidé de faire un likealittle à la Française. »
Accessible depuis quelques jours, le site www.ikiffu.fr est lancé officiellement aujourd’hui. On reconnaît d’emblée ne pas avoir la prétention d’innover mais plus simplement celle d’offrir ce service aux étudiants et étudiantes francophones. Pour le moment, ce sont les universités de Paris, à l’origine de cette initiative, qui sont au rendez-vous.
Voici le concept:
« Inspiré du site américain likealittle.com, dont nous avons trouvé l’idée vraiment sympa et avons souhaité de fait en faire profiter les écoles françaises, ikiffu.fr est un site social qui permet aux étudiants de flirter et de communiquer entre eux dans un anonymat total.
Le principe consiste à déposer un message anonyme appelé « kiff », destiné à une personne croisée ou aperçue à la fac ou dans la bibliothèque en souhaitant que cette personne se reconnaisse. L’étudiant, en déposant son message, doit préciser le sexe, la couleur de cheveux, l’école/université de l’objet de son désir ainsi que le moment, la date et le lieu de rencontre.
Chaque école et université française dispose de sa propre page, avec plusieurs rubriques pour chaque endroit (bibliothèques, cafeteria,…). Les utilisateurs de ikiffu.fr ont le choix de s’inscrire, ou non, dans la page dédiée à leur fac pour déposer leur compliment. Les inscrits ont accès à une boîte de messagerie privée, pour correspondre avec la personne qui les intéresse, au cas où celle-ci, bien évidemment, se reconnait dans le compliment déposé.
Une version mobile pour Iphone sera en ligne dans quelques jours. »
Il serait intéressant de voir si les bibliothèques universitaires françaises deviendront les grandes complices de ces pratiques au même titre que le sont les bibliothèques nord-américaines.
Et, pour les besoins des autres membres de la francophonie, ça veut dire quoi kiffer?
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